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 Qu'est-ce que tu fais là ?!

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Nishimura Charlie

Nishimura Charlie

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» messages : 32
» date d'inscription : 05/06/2013
» âge : 42
» pays d'origine : Japon
» je suis : officiellement, on ne sait de moi que le fait que je sois guitariste. Dans les bars, dans la rue, tout ça. Mais si un jour vous vous faites cambrioler, que vous retrouvez un petit mot sur votre réfrigérateur, il est fort possible que ça soit moi qui me suis servi chez vous.
» côté coeur : je suis du genre à aimer la liberté. Je suis célibataire, plutôt libertin, et, hommes comme femmes, je prends tout.
» journal intime : Fiche de présentation - Fiche de liens


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MessageSujet: Qu'est-ce que tu fais là ?!   Qu'est-ce que tu fais là ?! EmptyJeu 13 Juin - 20:52

Qu'est-ce que tu fais là ?! ; Louise F. Anderson
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Il se préparait pour un nouveau cambriolage. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il avait repéré le logement qui lui avait tapé dans l’œil : il s'agissait d'un loft où plusieurs personnes vivaient en collocation (trois, ou quatre, il ne savait pas exactement). C'était en se promenant innocemment dans les quartiers riches qu'il était tombé sur cet immense appartement. En vérité, ce qui avait retenu son attention, c'était une jolie boîte à musique déposée près d'une seconde boîte qui ressemblait davantage à un petit coffre de bijoux. Il ignorait à quelle personne du loft appartenait ces deux choses, mais il les convoitait pour les revendre par la suite. Il n'avait pas encore payé les frais de sa chambre d'hôtel cette semaine ; il n'en avait pas les moyens ; alors il lui fallait impérativement ces objets de valeur.

Il termina rapidement de se préparer en enfoncer quelques trombones dans les poches de son pantalon ainsi que plusieurs autres choses dont il aurait sans doute besoin pour ce cambriolage. Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'il mit son chapeau haut-de-forme sur sa tête : voilà donc son premier cambriolage sur cette île. Cela ne faisait pas bien longtemps qu'il s'y trouvait, un mois, tout au plus, mais il était parvenu, jusque là, à se débrouiller pour jouer dans divers bars pour ne pas avoir à voler chez les gens. Cependant, bien que la musique soit sa plus grande passion depuis des années déjà, il ne pouvait s'empêcher de vouloir dérober quelque chose par-ci par-là. Cela lui causait toujours des frissons, grimpant son taux d'adrénaline. Être prudent pour ne pas se faire coincer, voilà tout ce qu'il fallait faire. Généralement, il se débrouillait plutôt bien... En effet, en trente-et-un de sa vie, il ne s'était fait attraper que trois fois ; et cela remontait à bien longtemps déjà.

Sa veste de costume sur le dos, Charlie ferma la porte de sa chambre, descendit confier les clefs à la réceptionniste en un charmant sourire, puis s'engouffra à l'extérieur. Il faisait déjà nuit depuis plusieurs heures. La lune était haute dans le ciel clair, parsemé d'étoiles çà et là. Le temps était agréable, un peu chaud, mais un léger vent frais soufflait de temps en autre, faisant doucement bouger les cheveux bruns mi-longs de l'américano-japonais. Les mains dans ses poches, il marchait l'esprit calme, serein, dans les rues de la ville, saluant les personnes qu'il croisait. Il se sentait bien, voire même très bien. Il était heureux et il songeait qu'il ferait un excellent travail ce soir, dans une telle bonne humeur. En croisant plusieurs personnes, il se demandait ce qu'elles pouvaient s'imaginer de lui, cet homme plutôt bien préparé, bien apprêté. Se rendait-il à une soirée ? Avait-il un rendez-vous avec une charmante jeune femme ? Ils ne devaient sans doute pas songer un seul instant qu'il pouvait être un voleur, un corbeau ; le Gentleman cambrioleur.

Cette appellation, qu'on lui avait attribué lorsqu'il avait fait parler de lui sur le sol nippon, lui avait immédiatement plu. Il trouvait que cela sonnait bien, qu'il y avait une certaine classe à le porter. Il aimait cela, et c'était pour cette raison-là qu'il signait, accompagné d'un charmant mot, un petit post-it qu'il déposait généralement sur le réfrigérateur des personnes chez qui il s'infiltrait. Un peu à la manière de Sherlock Holmes, à vrai dire. C'était un héros qui le passionnait un peu et qu'il admirait pour ses talents, selon lui, hors pair.

Sur ces pensées, Charlie arriva devant le joli petit loft. Il demeura près de dix minutes devant, sans rien faire, les oreilles à l’affût et les yeux aux aguets. A part une bande de jeunes qui rentraient de faire la fête qui lui passa devant, il n'y eut personne d'autre. Tout semblait calme, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter de quoi que ce soit... Sauf de Charlie. Ce dernier était prêt à passer à l'assaut et ce fut le plus naturellement du monde qu'il s'avança à la porte d'entrée. Il retint son souffle en crochetant doucement la porte grâce à un trombone. Sa main abaissa lentement la poignée et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouva à l'intérieur. Ses yeux mirent un certain temps à s'accommoder à l'obscurité, mais il parvint à s'y faire et ce fut à pas de loup qu'il débuta sa visite de l'appartement, à la recherche de la chambre dans laquelle il avait aperçu les deux boîtes.

Alors qu'il allait sortir de la salle de bain, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Tout de suite, il se plaqua derrière celle de la salle d'eau, et retint son souffle une nouvelle fois. Est-ce que la personne se rendrait compte de son intrusion ? Normalement, non. Il n'avait laissé aucune trace de son arrivée, de sa présence en ce lieu. Il murmurait l'une de ces prières que son père avait pour habitude de faire chaque soir avant de s'endormir. Charlie attendait. Charlie écoutait. Charlie ne bougeait pas d'un cheveu. La salle de bain n'était pas un endroit sûr. C'était même le pire de tous dans un logement. Il ne pouvait se cacher nulle part, n'avait aucune possibilité de fuite. Il n'avait que ses prières et son sang-froid à garder en toute circonstance.
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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que tu fais là ?!   Qu'est-ce que tu fais là ?! EmptySam 15 Juin - 2:13

Qu'est-ce que tu fais là ?! Tumblrmds_xwwepsh Qu'est-ce que tu fais là ?! Tumblrmdb_xwwepwa
◮ Dégages de chez moi!

Dix huit heures, elle crie, elle gueule même, après ces deux compères qui sont encore la, étaler devant la télé. Elle fait la moue, boudeuse, hystérique  impatiente. Ce soir était prévenu la première fête sur l’île à laquelle elle allait participer, et Marcus et Kyan traînaient  Tout les deux en boxer sur le canapé, Louise les regardait avec des éclairs dans les yeux, bras croisées. Toute belle toute prête, elle avait déjà le sac à la main, mais non pas comme toute les nanas qui y faisaient attention comme à la prunelle de leurs yeux, Louise s’en servit plutôt pour venir frapper ses deux compères en continuant à leur hurler de se dépêcher. Elle avait tellement hâte d’y être, elle voulait voir, entendre, rire, boire, manger, découvrir.
Voilà, le succès était enfin là. Ayant déjà fait parler d’elle grâce à son travaille, Louise avait réussis à s’incruster dans le genre de soirée ou il faut connaître les occupants depuis longtemps. Comme à son habitude, elle était arrivée comme une fleure et en charmante compagnie pour satisfaire ces mademoiselle qui plus est. Minuit. Un souffle dans son cou, un sourire sur son visage, une flamme de malice dans ses yeux. Elle se dégages de son prétendant, dépose un furtif baisers sur ses lèvres avant de disparaître entre les corps dansant, imbibés d’alcool autant qu’elle. En souriant à Kyan qui la regarde passer en la dévorant des yeux, elle se glisse sur la terrasse ou le vent vient jouer dans ses cheveux, caressant son visage. Sentir la vie en elle, infinie. Ivresse, son corps en redemande, son esprit s’embrume, son sourire s’apaise.
Deux heures. Louise marche pied nus dans les rues, se tenant de chaque côté à un bras des deux hommes de sa vie. Ils rient, fort, elle aussi. Ils sont heureux, il recommence leur vie. C’est en retournant vers son quartier, vers leurs nouveau chez-eux, que Louise regarde tour à tour ses deux meilleurs amis. Ses yeux se voilent parfois d’un doux rideau floutée, avant de recouvrer l’ensemble de ses sens. Sa tête tourne, et ses jambes sont lourdes, mais elle est infiniment heureuse. En entrant dans l’appartement, et déjà bien avant, Louise avait commencer à poser son index sur ses lèvres en laissant de longs «shhhh» sortir de sa bouche. Bien qu’elle s’en fichait royalement de se faire prendre par ses voisins, elle  n’était toutefois pas dans un état adéquats pour remarquer le bruit qu’ils faisaient. Se prenant au jeux, ses deux compères s’avancent dans l’allé de l’immeuble en pouffant de rire. Comme elle, comme eux, il ne font qu’un.
Avant qu’ils ne rentrent, les garçon la laisse la, devant la porte après chacun un bisous sur chacune de ses joues. Ils n’en avaient pas assez, ils voulaient continuer la fête, et étaient partis chez les voisins. Louise elle, n’en avait plus envie. Elle avait piquer une crise de colère, seule devant la porte, ne trouvant pas ses clés, avant de se calmer jusqu’à redevenir silencieuse lorsque le trousseau glisse de ses doigts pour venir s’écraser au sol. En bougonnant, elle arrive après un certain temps à pousser la porte d’entrée, qu’elle laisse claquer derrière elle. En observant l’appartement si vide et si silencieux, elle se sent tout à coup beaucoup plus mal qu’avant. S’empressant d’allumer toute les lumières autour d’elle pour chasser ses démons de la nuit, elle finit par laisser son sac en plan à l’entrée, ses chaussures non loin de la sur le tapis, et sa petite veste traînant un peu plus loin, au fur et à mesure qu’elle entrait dans le loft. Tout était trop calme, trop calme pour elle, qui déteste la solitude, le noir et le silence.
En appuyant sur tout les interrupteurs qui rencontraient sa route, Louise grimpa l’escalier qui menait à la mezzanine en soupirant doucement. A mi-chemin, elle finis par faire demi-tour pour se diriger vers la salle de bain. Ses pieds traînent sur le sol, et son souffle court par le surplus d’alcool la rend légèrement parano. Elle s’arrête, regarde autour d’elle, la porte d’entrée, la cuisine, la table. Elle attend. Se fige. Puis repart en maugréant quelques absurdités incompréhensible. «Pourquoi je suis toute seule hn?! Je dé-te-ste être toute seule... reveneeeez...» S’apitoyer sur son sort comme une dramaqueen. Avec sa nonchalance habituelle, Louise poussa la porte de la salle de bain...qui ne s’ouvrit pas. Sans chercher à comprendre, et sans contrôler quoi que se soit, la jeune femme se colla contre la porte en chouinant «Pourquoi tu t’ouvres pas petite porte... ouvre toiiiii.»

Elle appuie à nouveau sur la poignet de la salle de bain, appuyée de tout son long sur la porte, qui se coup-ci, s’ouvre. Incapable de se rattraper, son pauvre corps imbibé d’alcool perd l’équilibre, et la fait se ramasser au sol. En chouinant encore plus, elle se tourne sur le dos en faisant la moue, avant d’ouvrir les yeux, ne se doutant pas le moins du monde qu’il puisse y avoir quelqu’un derrière la porte. Couchée dans l’ouverture, elle reste comme ça, un moment, une minute, peut-être plus, en continuant à se plaindre à voix haute.


Dernière édition par Louise f. Anderson le Lun 24 Juin - 17:30, édité 1 fois
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Nishimura Charlie

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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que tu fais là ?!   Qu'est-ce que tu fais là ?! EmptySam 15 Juin - 21:07

Toutes les lumières s'allumèrent de l'autre côté de la porte. Charlie ne bougeait toujours pas, espérant le plus fort qu'il le pouvait, de ne pas se faire attraper. Les fois précédentes, les personnes s'étaient immédiatement précipitées sur le téléphone pour appeler la police, ou bien, il s'était fait attraper par les caméras de vidéosurveillance qu'il n'avait pas vu en s'infiltrant chez les gens. Ce genre de choses ne lui arrivait généralement plus et il se demandait, là, qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour que cela se reproduise... C'était son premier cambriolage sur cette île, était-ce un signe pour ne plus qu'il vole les riches ? Pour qu'il arrête tout court de voler ?... Même s'il venait à se faire remarquer ce jour-là, il ne se stopperait jamais.

Il entendit la voix d'une jeune femme, mais ne comprit pas ce qu'elle racontait. Quelque part, elle semblait plutôt saoul. Elle devait rentrer d'une soirée un peu trop arrosée, et voilà le résultat. Avec un peu de chance, elle irait directement se coucher sans prendre la peine de faire quoi que ce soit d'autre. Le brun priait secrètement pour qu'elle agisse de la sorte, mais bien vite, son souhait devint tout autre. La porte de la salle de bain, derrière laquelle il se trouvait toujours, se mit à légèrement bouger. La propriétaire des lieux semblait vouloir venir se refaire une petite beauté... Il balaya rapidement la salle d'un regard circulaire, cherchant un endroit où il pourrait se cacher. Il visa une armoire sur laquelle il se précipita, se coinçant entre celle-ci et la douche.

Bizarrement, de l'autre côté, il n'y eut plus aucun mouvement durant quelques secondes. Puis soudain la porte s'ouvrit et une masse s'échoua complètement par terre. Charlie osa un coup d’œil depuis sa cachette et dut plaquer sa main sur sa bouche pour étouffer un petit rire amusé : la jeune femme s'était à présent retourner sur le dos et, ainsi allongé au sol, elle fixait le plafond au-dessus d'elle. Ses plaintes reprirent de plus belles, cependant, il n'y prêta pas plus attention que ça, se demandant si elle finirait par se relever. Il ne comptait tout de même pas demeurer ici indéfiniment... Mais comme la demoiselle ne bougeait toujours pas, il en vint à se demander s'il ne serait, finalement, pas mieux qu'il se montre. Ainsi, il pourrait l'aider à se remettre sur ses jambes pour la traîner jusqu'à son lit, ou bien l'y porter. Dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle ne se souviendrait probablement pas de lui le lendemain, ou elle croirait en un ange-gardien, ou autre chose dans ce goût-là.

Charlie attendit encore un peu, quelques secondes, le temps de retirer son chapeau haut-de-forme et d'ouvrir légèrement sa veste. A pas feutrés, il sortit d'entre l'armoire et la douche pour se rapprocher doucement de la jeune femme. Elle ne paraissait pas l'avoir encore remarqué ; il était encore temps pour lui de s'enfuir... En lui passant par-dessus ? Son comportement serait d'autant plus suspect... Et puis cette demoiselle avait besoin d'aide, c'était plus qu'évident. Il s'agenouilla donc et ses yeux se déposèrent sur son visage. Ils se regardaient à l'envers, car elle se trouvait les pieds vers le salon tandis que lui avait sa tête vers ce dernier.

« Bonsoir, mademoiselle. » la salua-t-il.

Que pouvait-il bien lui dire d'autre ? « Vous venez de me surprendre chez vous alors que je voulais vous cambrioler. » Elle risquait de le prendre pour un fou, ou alors, de le penser encore plus saoul qu'elle - ce qu'il n'était pas. Mais, étrangement, le visage de la jeune femme ne semblait pas si inconnu que cela aux yeux de Charlie. Il se releva rapidement et fit quelques pas en arrière. Il se souvenait de la couleur de ses cheveux, celle de ses yeux, mais surtout de cette expression sur son visage. Décontenancé, il s'accrocha au lavabo sur sa gauche et y posa son chapeau avant de passer une main dans ses cheveux. Est-ce que cela était possible ? Ou bien n'était-ce qu'une coïncidence ? Cette jeune femme... ressemblait grandement à sa demi-sœur qu'il n'avait pas revu depuis plus de dix bonnes années. Non, ce n'était pas possible. Que diable serait-elle venue faire sur cette île ?... Et lui, qu'était-il y venu faire... ?

Il secoua légèrement le visage pour reprendre ses esprits, et s'empressa de redresser la jeune femme. Il passa son bras droit autour de son cou pour la soutenir et faire quelques pas en direction de son canapé.

« Restez un peu tranquille, je vous en prie, lui dit-il. Il faut que vous restiez là, poursuivit-il en la faisant asseoir. Je vais vous chercher un verre d'eau. »

Il aurait parfaitement pu s'en aller, là, sur le champ et la laisser sur son divan, mais quelque chose le poussait à ne pas le faire. Pourtant, même si la demoiselle s'avérait vraiment être sa demi-sœur, Charlie n'avait pas la moindre envie de la revoir. Elle lui rappellerait de trop mauvais souvenirs de toutes ses années passées en Amérique du Nord. Il avait comme qui dirait fait un trait sur tout ça, et lorsqu'on lui demandait s'il avait toujours ses parents, il disait que sa mère était décédée. Sa mère, son beau-père, et tout ce qui pouvait se rattacher à ce côté-là de sa soit-disant famille, il ne souhaitait définitivement plus en entendre parler. Sauf qu'il était là, en train de remplir un verre d'eau qu'il rapporta à la brunette, s'installant sur le fauteuil qu'il avait ramené près d'elle.

« Vous devriez y aller plus doucement sur l'alcool, vous êtes encore jeune. »

Quel âge pouvait-elle avoir, sachant qu'il allait sur ses trente-deux et qu'il était parti de chez sa mère lorsqu'elle était à peine âgée de neuf ans ? Elle allait sur ses vingt-ans, sans doute. Cela faisait longtemps, vraiment longtemps...
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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que tu fais là ?!   Qu'est-ce que tu fais là ?! EmptyLun 24 Juin - 17:38

Les yeux toujours fixés au plafond, Louise faisait une petite moue enfantine, ses deux mains posés sur son ventre, comme si il allait exploser. Avec un long soupire, elle finit par ouvrir les yeux, et ne réalisa pas tout de suite ce qu’il se passait juste au dessus de son visage. Flou, très flou, elle cligna plusieurs fois des yeux et sursauta à l’entente d’une voix masculine. Elle ne voyait pas grand chose, mais aurait reconnu un de ses colocataires si ils étaient rentrés. Combien de temps était-elle rester dans cette position ? en un souffle qui sentait la tequila à dis mètres à la ronde, elle bougonna un léger «T’es qui toi ? Dieu ? » Alors qu’il disparaissait à nouveau de son champs de vision, Louise grogna à nouveau et fit ensuite la moue, passant de la colère à la tristesse en un rien de temps «Nooon, reviens.. j’aime pas être seule... Dieu ? MONTRE TOIII.» Sa tête la faisait souffrir et elle gémissait doucement en essayant de la mettre un peu plus en arrière pour le regarder, relevant les épaules. Elle se laisse toutefois bien vite retomber sur le carrelage froid tout en continuant à chouiner.

Une deuxième tentative en roulant un peu sur le côté la fait heurter le bas de la porte avec ses genoux. Pitoyable, vraiment, mais pourquoi se faire attirante et belle pour un être qui n’était même pas présent ? La drogue qu’elle avait ingurgiter devait lui jouer des hallucinations, mais pourtant, les mains qui la relevèrent et le cou auquel elle s’accrocha semblait bel et bien réel. Machinalement, Louise posa sa tête contre l’épaule qui la soutenait et fut de mieux qu’elle pu pour rester tranquille et avancer en silence.
Inconsciente des dangers qu’il y aurait pu avoir, et de la présence à ses côtés, elle se tourna légèrement une fois sur le canapé de façon à poser la tête sur le dossier, les genoux replier contre elle-même, ses mains entourant ses genoux. Ses yeux étaient fermer, et sa voix faible, mais elle arriva tout de même à articuler un «C’est gentil... Je pensais pas que Dieu était si prévoyant envers des humaaains... ». Idiote.

Si elle avait conscience de qui elle appelait dieu, elle se serait surement arracher la langue pour avoir complimenter son demi-frère. Doucement, le marteau qui assommait sa tête se calmait alors qu’elle buvait le verre dos si gentiment ramener par celui qu’elle surnommait dieu. Elle trempait à peine ses lèvres dedans, mais le froid lui faisait du bien. Avec un petit effort, la brune ouvrit les yeux pour fixer l’homme qui se tenait près d’elle. Sa vue s’améliorait, et elle discernait maintenant parfaitement les traits de son visage. Qui était-il ? Et surtout, que faisait-il chez elle ? Elle pouffa de rire et laissa retomber sa tête en arrière au conseil du brun, et ajouta tout de suite derrière sa phrase «J’y suis aller trop fort ? nooon. Moi j’pense que tu devrais boire un peu plus on dirais un gars des années 30».

Son visage, ses traits ne lui était pas tout à fait inconnu, l’avait-elle déjà croisée? Possible, mais elle n’était pas vraiment en état de s’en souvenir. En le pointant du doigts et en faisant une petite moue enfantine, elle couina à nouveau «Dis, si t’es tellement gentil tu pourrais me chercher un doliprane? Ce serait a-do-raaable. »
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