depuis que minwoo est en mesure de parler, ses parents ainsi que ses nombreuses nourrices lui ont toujours offert tout ce qu’il osait réclamer. Si cela avait été possible, ses parents auraient fait tous les efforts du monde pour lui décrocher un bout de lune voire même une étoile. il est l’enfant pourri-gâté d’un couple de pdg d’entreprise spécialisée dans les objets électroniques bien qu’elle se soit lancée dans le textile depuis quelques mois. que réclamaient-ils en échange de tout ça ? juste de l’amour. il n’a pas connu le stéréotypes des parents qui se débarrassent de leur progéniture de cette façon. minwoo a grandi dans une famille aimante, avec des parents tactiles ce qui lui permit de s’épanouir correctement – bien qu’il devait être un peu plus capricieux que la normale. devant les adultes, il a toujours pris l’habitude d’être innocent, mignon et même faire de son mieux pour être le petit garçon qu’ils rêvaient tous d’avoir. il appréciait de voir les amis du couple les jalouser, son côté sournois le poussait à toujours en rajouter avec des « mon petit papa chéri » ou « ma maman que j’aime plus que tout au monde » sans jamais que ça ne fasse surjoué. cela a toujours été son plus gros atout. c’est peut-être grâce à cela aussi qu’il était toujours le préféré des professeurs durant toute sa scolarité, en plus de ses notes irréprochables grâce à ses cours du soir. la seule matière qui lui faisait défaut était le sport, parce qu’il n’avait jamais pratiqué une quelconque activité physique en club : il se rendait occasionnellement à la piscine avec son père, où il profitait plus du bain à remous que de faire quelques longueurs. c’est au lycée que sa notoriété auprès des autres élèves grimpa en flèche, lorsqu’il demanda à ses parents de le laisser fréquenter une école publique. l’excuse avait été qu’il sentait trop de pression à être dans une école privée avec tous ces enfants imbus d’eux-même (alors qu’il était certainement le pire de tous), dans les faits il voulait juste être admiré à sa « juste valeur ». il voulait voir les filles l’imaginer comme le garçon inaccessible et parfait que l’on voit dans les manga pour adolescentes – ignorant qu’il est en fait plutôt facile à avoir dans une salle inoccupée de l’école – et les autres jeunes hommes de son âge l’admirer et souhaiter lui ressembler en silence. il fut rapidement voté délégué de sa classe, puis un peu plus tard dans son année de seconde, nommé président des élèves et ce jusque sa dernière année de lycée. seuls les membres du conseils de l’école connaissait le vrai minwoo : égoïste, perfectionniste, esclavagiste.

il n’est pas foncièrement méchant, et ça peut même lui arriver de se montrer agréable. en fait si quelqu’un lui plaît il peut se montrer amical et sympathique. parfois il en fera baver à ses « esclaves » préférés mais par simple démonstration d’affection. quitter le lycée a été une épreuve parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il voulait faire ensuite : sa vie n’était-elle pas toute tracée en fait ? il devrait faire des études pour reprendre la firme de ses parents. un tantinet barbant. après deux années dans une école spécialisée, son père décida de l’envoyer sur hachijo-jima pour perfectionner ses bases de japonais puisque son anglais était déjà irréprochable. et s’il pouvait gagner une base de mandarin sur place aussi, ça serait parfait qu’on lui avait dit. Pourtant dans sa tête, le séjour se résumait aux loisirs tous frais payés. Il était là pour s’amuser en compagnie de jeunes du monde entier.