je suis une « fille de la haute », comme on le dit si bien. une gosse de riche comme on me le crie souvent. honnêtement, si vous voulez savoir, oui je me balade souvent en robes qui vous feraient croire que j'assiste à mon bal des finissants à peut près à tous les jours, mais ce n'est pas par choix - bien évidemment. j'ai des parents très sévères. et si je me trouve ici, sachez que ce n'est pas non plus par choix. mon père possède une grande chaine d'hôtel et cette dernière s'est établie ici il y a deux ans lorsque le « boom » économique du tourisme a pointé son nez - qui est-il pour manquer une opportunité, après tout, hein. et puisque je n'étais pas la petite fille modèle que mon géniteur souhaitait avoir, il a pensé bon de m'emmener ici, croyant que le japon était un pays de premier choix afin de s'appliquer à mon redressement tout en travaillant. mais j'imagine bien qu'il ne s'attendait pas à voir - ce - côté du japon, ha ! bon, j'avoue que moi non plus, mais ce n'est pas plus déprimant. sur ce, je crois que vous avez tous une bonne petite idée de mon background et que je n'ai pas besoin de vous parler de mon histoire complète ou de ma naissance; vous vous endormiriez avant la fin tant c'est ridiculement long et emmerdant. la raison pour laquelle je me retrouve ici, vous le savez. et j'imagine que, maintenant, vous aimeriez en savoir un peu plus sur moi ? d'accord. j'ai 19 ans, je n'aime pas la convention et pourtant j'y suis obligée à - presque - tous les jours, j'ai tendance à m'échapper et fuir mes parents et, ah, y'a toujours un gros balourd qui me suit partout pour s'assurer que je n'ai ni sexe, ni drogue, ni petit-ami. sinon, j'ai été fiancée 3 fois, et je l'aurais été quatre fois si je ne l'avais pas abandonné pour aller assoir mes fesses dans un joli host club. mes parents sont actuellement à la recherche d'un cinquième, mais je vous assure, ne tentez pas votre chance; je n'en vaux pas le coup. voilà, je crois que j'ai dit le principal. maintenant crève.